lundi 27 septembre 2010

Rubi pas si con que ça.



C'est la rentrée et ça vaut aussi pour les séries. Mais avant cela, il a fallu se taper l'été. triste période pour le sérievore qui bien souvent n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Cet été aurait pu être de ceux-ci. Certes on a True Blood et son ambiance si particulière, mais le final fût une cruelle désillusion. On a voulu croire a Persons Unknown mais la chose a vite tourné à l'eau de boudin. Mais il arriva un petit miracle au nom pourtant bien peu attirant.

Quand j'ai vu débarquer ce Rubicon, je n'avais que peu d'espoirs. Une énième série d'espionnage et de conspiration, blah blah blah. Ma chute (des nues) n'en fût que plus agréable.
Rubicon est un ovni dans le paysage actuel, où la tendance est aux twists à outrance et autres cliffanghers en série. Point de tout cela dans Rubicon. Non, ici on se focalise sur les personnages, les non dits omniprésents, la paranoïa ambiante. Aucun grand effet, pas de guest stars, pas de superflu. Le rythme est extrêmement lent, on ne comprends pas vraiment ce qui se passe ( à l'instar de Will, le "héro"), mais à la fin de chaque épisode on sent que la tension est montée d'un cran.

Rubicon est un chef d'œuvre de réalisation, plein de plans simples mais jamais hasardeux. Réunissant en plus de ça un casting absolument parfait, Rubicon est le joyau de l'été qui continue d'étendre ses rayons obscurs sur ce début d'automne. Si la série tient la distance jusqu'à la fin de saison, je pense pouvoir dire sans remords que Rubicon n'a rien a envier à Breaking Bad. Merci AMC, encore.

M.

Viva España !

Surprise, stupeur et tremblement, il n'y a donc pas que le FC Barcelone, la Roja et le futur ballon d'or Andres Iniesta en Espagne.



En effet depuis quelques années et loin des gémissements d'un Manu Chao en poncho, une nouvelle vague de groupes Indie- Coolos prend d'assaut les soirées branchées ibériques.
Et cette fin d'année 2010 semble voir l'émergence de deux véritables fers de lance de cette scène: Delorean et El Guincho, ces derniers se payant même le luxe de chanter dans la langue de Don Quichotte.


El Guincho - Bombay from CANADA on Vimeo.

Il faut dire que la Chillwave ou la hype entourant tout ce qui de près ou de loin ressemble à une plage californienne sur laquelle il fait bon courir (Un salut au passage aux Drums) les aide bien, il n'empêche. Delorean et El Guincho proposent une pop joyeuse, dans l'air du temps et à forte vertu anti dépression dans un pays touché de plein fouet par la Crise, le chômage et la dépression collective.
Et dans un pays qui ne nous avait pas vraiment habitué à être à la pointe de l'actualité musicale c'est une vraie révolution.


Delorean - Stay Close (HD) from Weird Days on Vimeo.

L'Europe se rend petit à petit compte qu'il n'y a pas besoin d'aller jusqu'en Californie pour trouver des plages ensoleillés, et que la Sangria c'est pas si dégeux finalement.
Alors, tous ensemble un petit coucou à nos voisins qui nous veulent du bien et peut être qu'un jour on les rejoindra, vous savez ils viennent d'un pays ou il fait chaud, ou on se lève tard et ou on joue au foot en faisant des passes… c'est déjà pas mal.

N.

YO !


Hop, Coffee Makes Me Poop est lancé ! Il est donc pertinent de commencer par poser les bases de ce geuh-blo ! D'abord derrière cette vaste identité virtuelle se cachent deux capitaines à la barre. Tel Arnold & Willy, nous vous emmènerons vers les divers horizons que nous visitons et ce avec un seul mot d'ordre: Subjectivité ! L'objectivité ça craint. La subjectivité, c'est le langage le plus universel du monde. N'engageant que son auteur, un contenu subjectif recoupera forcément une partie de son auditoire et fera hurler l'autre. Etre objectif c'est montrer ce que chacun peut voir. Etre subjectif, c'est dire "J'ai raison. Et toi ?". Et ça c'est vachement mieux.

May Billy Bob's love be with you.

M.