vendredi 24 décembre 2010

Merry Christmas


Entre tous les tops 10 de tout le monde, entre toutes les chansons de noël, voire les EP de Noël. L'équipe de CMMP vous souhaite une très joyeuse dinde à toutes et tous et attend avec impatience l'année 2011 qui s'annonce caféinée.
N. et M.

lundi 20 décembre 2010

Fooking Bug iTunes pour Beady Eye


iTunes merde parfois, beaucoup trop longtemps avant la sortie officielle de l'album du nouveau projet de Liam "Fooking" Gallagher, des extraits de chaque titres de l'album sont en ligne.

Le premier opus de Beady Eye est prévu pour le 11 fevrier, en attendant voici les extraits
 ICI.


On a pas grand chose à ajouter. Ah si! Vive Blur.

lundi 13 décembre 2010

Ceci est un autre Top

Après un Top 11 albums en toute subjectivité bien sur. Voici deux autres petits tops. 6 singles marquants et bien sur 5 "découvertes" à suivre...

Singles:
- Arcade Fire/ The Suburbs: Eh non ce n'est pas l'album mais le titre! Chanson de l'année, je ne pense pas que cela soit contestable.

- Best Coast/ Boyfriend: Autant l'album m'avait paru très inégal, autant ce titre là frôle la perfection pour les Californiens.

- Two Door Cinema Club/ I Can Talk: Tube parmis les tubes, le clip est cool, la chanson aussi. Il faut savoir danser parfois.

- Dan Black/ Wonder: Titre incroyable tiré d'un album sommes toutes moyen.

- Caribou/ Odessa: Qui a FIFA 11? Non parce que les trois dernières chansons y figurent. Hasard? Je ne crois pas...

- The Morning Benders/ Excuses: La version studio est belle, la version unplugged est à pleurer.


Espoirs de l'année artisans chanteurs:
- Surfer Blood/ Astro Coast: Un disque d'une ambition et d'une qualité folle.

- Sufjan Stevens/ The Age Of Adz: 11e sortie officielle pour l'américain. Mais je ne l'ai découvert que cette année donc c'est "mon" espoir à moi. Et puis d'abord je fais ce que je veux.


- Puggy/ Something You Might Like: C'est bien! C'est vu et revu? Certes mais c'est bien, vraiment bien.

- The Drums/ The Drums: Des titres incroyables, d'autres mauvais, l'achétype du premier album pour un groupe. On attend donc la confirmation ou la déception à venir.

- Crocodiles/ Sleep Forever: Deuxième album mais vraie explosion pour les américains.

Un top 2010 qui n'en est pas un.

C'est la fin d'une bien belle année musicale et Coffee Makes Me Poop se divise en deux pour vous fournir plein de belles idées de Cadeaux à mettre au pied du sapin.
Contrairement à mon comparse je suis dans l'incapacité de classer toutes les choses que j'ai aimé cette année et ce top sera donc plutôt une rétrospéctive de tout ce qu'il aurait fallu écouter cette année et qu'il ne sera pas trop tard pour écouter l'an prochain. L'ordre qui apparait donc ici est donc totalement aléatoire.





The Black Keys - Brothers


Dans le micro monde des duos guitare/batterie, les White Stripes ne sont pas seuls maîtres. Depuis leur Big Come Up de 2002, les clés noires diffusent un blues rock abrasif et vintage ravageur dans les oreilles de l'auditeur averti. 2010 sera l'année de la consécration pour eux avec le magnifique Brothers. Les deux garçons ne se sont rien interdit et les mélodies naviguent entre blues, soul, pop et rock'n roll, le tube Next Girl leur ouvrant doucement la faveur d'un public plus large qu'auparavant. Ajoutons à celà que Auerbach n'a jamais aussi bien chanté, la preuve en est la magnifique I'm Not The One tout droit sortie des 60's et qui fera pleurer bien des rockeurs sensibles.

               

The Walkmen - Lisbon


J'en ai déjà parlé ici, Lisbon est l'un des tout meilleurs albums de cette année. Malheureux oubliés, dans l'ombre de plus grosses pointures, les Walkmen sont pourtant l'un des groupes majeurs du circuit indé des années 2000 et le prouvent avec ce disque magnifique. Portés par la voix écorchée d'Hamilton Leithauser, les morceaux s'enchaînent à la perfection formant une mosaïque de perles à l'intensité et à la sincérité déchirante. Puissant dans la douceur, Lisbon mérite toutes les louanges, qu'on se le dise.



Benjamin Biolay - La Superbe


Stop ! Je sais très bien ce que vous allez vous dire."Il se fout de ma gueule, il trouve le moyen de nous remettre Biolay alors qu'il est sorti l'an dernier, non mais faut pas déconner...". En effet, La Superbe est sorti toute fin 2009 mais il mérite sa place ici. Pas l'album à proprement parler mais tout ce qui a suivi. Oui 2010 fût, en France, l'année Biolay. Succès critique et public, le double album de l'ex vilain petit canard des médias mérite sa place, car il est tout simplement à des années lumières de tout ce qui se fait dans l'Hexagone. Entre textes magnifiquements écrits et compositions magistrales les morceaux de Biolay viennent trouver échos dans une tournée formidable découvrant un Benjamin simple, généreux et plus étonnant un vrai chanteur. Vous pourrez vous en rendre compte en vous faisant offrir le dvd live qui sort ces jours accompagné d'un joli docu.



Arcade Fire - The Suburbs


Si j'avais éffectivement fait un vrai top, j'aurais certainement mis cet album en pôle position. Pas forcement celui que j'aurais le plus écouté, ni celui qui m'aura le plus impréssioné, simplement la plus grande réussite. Un disque parfait sans l'être trop. Chaque morceau s'imbrique dans le précédent pour un ensemble d'une coérence rare. Et puis le single The Suburbs, la chanson de l'année ? Y'a des chances...



Yeasayer - Odd Blood.

Celui-là c'est tout l'inverse du Biolay, j'étais persuadé qu'il datait de l'an dernier. Heureusement je m'en suis souvenu, c'est bien de Janvier 2010 qu'est sorti cet ovni pop. Complétement siphoné, ce Odd Blood broie des tubes 80's dans une purée d'acides pour un résultat jouissif et addictif. Un grand album pop.



Black Rebel Motorcycle Club - Beat The Devil's Tattoo.


J'aime beaucoup l'amicale des noirs motards rebels. Mais vraiment beaucoup. Ils ont toujours su me mettre à genoux quand je ne m'y attendais pas depuis Whatever Happenened To My Rock'n Roll, en passant par Berlin jusqu'à ce dernier album. Toujours très ricain, le BRMC fait une sorte de synthèse de ce qui a fait sa force. Des rythmiques énervées de Conscience Killer rappelant la période Baby 81, des airs plus accoustiques ancrées dans l'amérique profonde du titre éponyme qui mystifie Howl, ou encore le pachydermique (ca peut être un compliment) Mama Taught Me Better qui fait trembler les fondations de Take Them On, On Your Own, très peu à jeter dans cet album. Et surtout pas la magnifique balade finale Long Way Down.



The National - High Violet


Autre album de la consécration pour un groupe qui la mérite amplement. Un ami m'a un jour dit qu'il voyait les  National et leur carrière comme un "succès d'estime". C'est exactement ça qui arrive avec ce High Violet. Berninger et sa bande on suivi leur chemin comme ils l'entendaient et atteignent la reconnaissance avec un album qui ne renie pas les précédent mais se renouvelle par ses orchestrations un poil plus grandiloquantes. Reste le songwritting imparable mélé aux guitares fuzzées et aux rythmiques  implacables. The National c'est toujours la classe.



The Tallest Man On Earth 


C'est la découverte à laquelle je ne m'attendais pas. Bob Dylan a un fils Suédois. Qui l'eut cru. Le mec le plus grand de la terre a sorti un LP et un Ep cette année intitulés The Wild Hunt et Sometimes The Blues Is Just A Passing Bird. Assez peu de choses à en dire. Une guitare et une voix absolument hallucinante pour des compositions d'une incroyable puissance émotionelle.



Interpol - Interpol

La renaissance enfin. Renié par leur public et par la critique, les New Yorkais semblaient avoir tout perdu après la sortie de leur troisième disque qui ne méritait pas un tel lynchage. Malgré tout certains se sont accrochés à l'éspoir qu'Interpol reviendrait avec un disque à la hauteur des deux premiers. En vain. Le groupe a lui même compris qu'il ne referaient jamais un disque aussi beau que Turn On The Bright Lights et aussi puissant que Antics. Sur ce disque au titre éponyme lourd de sens, Interpol fait son deuil et prend un nouveau départ. Les compositions sont plus épurées, plus sombres aussi. On touche les profondeurs de la noirceur avec toujours cette lumière très blance qui permet de garder la tête hors de l'eau. Un disque fascinant, obsédant plein de perles qui ne se découvrent pas à la première apnée. Il faut du temps, du courage et de la foi pour apprécier ce voyage. Il en vaut la peine.



Sufjan Stevens - The Age Of Adz. 


Cinq ans. Cinq ans que Stevens nous a laissé avec son Illinoise. On comprends pourquoi. Avec The Age Of Adz, il revient avec un panache et une prise de risque énorme. Entre baroque et éléctronique sa voix rêveuse est toujours le chef d'orchestre qui permet de ne pas se perdre dans les couloirs labyrinthiques de ces morceaux qui ne s'ennuient plus des carcans de formats et de durée. La claque de l'année, la leçon de musique et d'art. Une symphonie hallucinée qui vous emportera vers des horizons encore vierges. Le vrai visionaire est là, n'en déplaise à MGMT.

M.

Ceci est un Top

Et voilà les amis, une année 2010 qui s'achève pour vous pour nous, plus qu'un an avant l'an 2012 qui marquera la fin du monde. Alors le temps presse.
En attendant le cataclysme voici ce que je retiendrais de cette année musicale avec un top 11 album (c'est mieux qu'un top 10 il y a un truc en plus). Un top 6 singles et un top 5 découvertes albums suivent dans la soirée.

Albums 2010 (dans l'ordre):
- MGMT/ Congratulations: Les rois, la confirmation par l'excellent. Un des groupes majeurs des années 00 en seulement deux opus. La classe.

- Yeasayer/ Odd Blood: Une claque, un Ovni, une pochette moche et la grosse découverte de l'année. What else?

- Arcade Fire/ The Suburbs: Sans commentaires. Chez Arcade Fire on est forts.

- Foals/ Total Life Forever: Le deuxième album de Foals est celui de la confirmation, plus profond, plus inspiré, plus mature, il faudra compter sur les anglais.

- Two Door Cinema Club/ Tourist History: Il y a eu Franz Ferdinand, il y aura désormais TDCC, un album tubes parfait, rien à redire. Cependant rien à ajouter non plus.

- Beach House/ Beach House: Porte étendard de la ChillWave. Les Californiens pondent un album prétri de classe et de magie.

- Gorillaz/ Plastic Beach: La bande à Damon frappe fort une nouvelle fois avec encore une foule de feats plus impressionnants les uns que les autres.

- LCD Soundsystem/ This is Happening: James Murphy est un génie.

- Arnaud Fleurent Didier/ La Reproduction: J'assume, une griffe, une voix, des textes. La chanson française réinventé et moins tape à l'oeil que Biolay.

- Kid Cudi/ Man On The Moon II: Album complexe et inégale pour l'américain, qui touche du doigt la perfection par intermittences.

- Vampire Weekend/ Contra: Même critique que pour Kid Cudi, style différent.

samedi 27 novembre 2010

Harry Potter : Enfin irréprochable ( ou presque ).




Commençons par le commencement, Harry Potter a eu une place immense dans ma jeunesse culturelle. Comme tous les teens de la génération 1990 ( année bénite ), je n'ai pas échappé au raz-de-marée du sorcier binoclard. Il faut dire que la dite génération née au moment où Gorbatchev recevait son prix Nobel s'est très facilement identifiée à ce jeune homme et plus encore à l'univers qui l'entoure. Entrant en 6e en même temps que Harry j'ai grandi année après année avec les pavés, de plus en plus gros, de Rowling sur ma table de chevet et ai suivi son évolution psychologique et le noircissement du tableau dans lequel il évolue. 
Pour les films, c'est une autre histoire. Colombus, aux commandes des deux premiers a su mettre en place l'univers visuel d'une façon magistrale, retranscrivant très bien le scénario sautillant et enfantin du début de la saga. Puis Alfonso Cuaron a pris le relais en tentant de donner une impulsion plus mature et sombre au film, plus cinématographique aussi avec force décors écossais et filtres gris/bleus. Cependant faire un film mature et sombre avec des acteurs/ de héros de treize ans et une narration sacrifiée ça marche moyen... Passons sur la Coupe de Feu de Mike Newell, plutôt médiocre. C'est donc à ce point de la saga que David Yates a pris le relais en réussissant très bien le cinquième opus, moins le sixième et en achevant le travail commencé par Cuaron, en donnant une vraie dimension dramatique au scénario, mais en peinant à échapper aux défauts récurrents de la série : longueurs, infidélité au récit, coupes narratives à la truelle et Daniel Radcliffe.



Ce septième opus est donc la dernière chance de voir un HP complètement réussi au cinéma. Enfin pas tout à fait, car celui ci est découpé en deux parties, la deuxième sortant au mois de juillet prochain. Certes l'argument   est très commercial, mais force est de constater que ça fait foutrement du bien ! Le récit prend son temps pour avancer et enfin on n'a plus l'impression que le scénario court après la montre en oubliant à quoi il sert. Remettons les choses dans leur contexte, Dumbledore est mort, et Voldemort is back pour en faire baver à tout le monde. Le ministère de la magie est tombé, les mangemorts font la loi, et comme le dit l'affiche : "Nowhere is safe". Résultat, on est à des années lumières de l'ambiance ultra happy du premier volet.  
La magnifique scène d'intro met d'ailleurs les choses au point très vite. Filmé avec sobriété et justesse on observe les trois héros dans la détresse les yeux tournés vers les heures sombres qui s'annoncent, le moment fort en étant le passage du départ de Hermione, où Emma Watson impeccable traduit parfaitement la gravité du contexte. Conséquence de ces événements, nos trois amis se mettent en fuite et laissent famille et amis derrière pour ne plus les blesser, Voldy étant of course aux trousses de Harry. De cette fuite, qui est aussi une quête aux fragments d'âmes de Voldemort appelés Horcruxes, découle une ambiance de tension constante. Le rythme alterne, avec une efficacité sidérante pour la saga, entre séquences d'actions frénétiques et ambiance de road movie. La première catégorie n'a pas a rougir des blockbusters récents. Que ça soit la course poursuite dans les tunnels londoniens ou la destruction de l'Horcruxe, on en prends plein les mirettes, on retient son souffle le tout en évitant le déballage technologique inutile. C'est bien. Mais c'est la seconde partie qui fait la grande réussite du film. D'un point de vue visuel d'abord, le fait de quitter les murs de Poudlard permet de se tourner vers de magnifiques décors. Des landes anglaises, aux forêts profondes en passant par une plage à l'ambiance magique, on apprécie de voyager un peu avec les trois héros. A côté de cela, on observe aussi la psychologie d'un trio aux fondations plus complexes que jamais. Les crises adolescentes, les romances, les craintes et les affirmation de caractères sont explorées avec finesse par un Yates pudique et sobre. Pas de superflu dans l'émotion et c'est tant mieux. 


Biensur, tout n'est pas rose, certains défauts ne partirons sûrement jamais. Le premier, et le plus gênant : Daniel Radcliffe. Le jeune homme était parfait en Potter enfant, mais depuis l'épisode quatre on a bien compris qu'il est tout sauf un très bon acteur. Son charisme de flan se double d'une expression faciale unique ( je serre les dents les yeux froncés, le regard vide) accompagnant des répliques balancées avec la même crédibilité qu'un Berlusconi qui nierait aimer les femmes. Enfin, il ne parle pas des masses dans ce volet donc...Et puis c'est pas comme si ils avaient pu le virer. Heureusement que Watson et surtout Grint rattrape le coup, épaulés chez les méchants par un Ralph Fiennes enfin terrifiant et une Bonham Carter toujours parfaitement timbrée. 
Sinon, si on veut chipoter, on aurait apprécié plus de nuances dans la photo, teinté d'un unique gris qui, s'il est efficace et accentue la noirceur du film, est tout de même un peu trop plat sur la longueur. Et puis supprimer la ridicule scène de danse entre Harry et Hermione. 
Ah j'allais oublier aussi, un passage d'animation se glisse dans le film. Et franchement là, je tire juste mon chapeau pour la qualité du graphisme et sa pertinence dans le récit. No Spoiler.

Bref, en un mot comme en cent, Harry Potter n'est toujours pas du David Lynch, mais le blockbuster teen est devenu un vrai film de cinéma, réellement bien écrit et bien filmé. Et ça, c'est tout bon pour le grand final qui s'annonce épique.

M.

lundi 22 novembre 2010

Arcade Fire: Rois de la vidéo.



Non contents d'avoir sorti un des meilleurs albums de l'année, le fabuleux The Suburbs, les canadiens de Arcade Fire remettent le couvert en vidéo. D'abord avec un superbe clip réalisé par Spike Jonze. Pour ceux à qui ce nom ne dirait rien c'est quand même le type qui a réalisé les clips suivants: Da Funk - Daft Punk, It's Oh So Quiet - Björk, où plus récemment le génial Drunk Girls de LCD Soundsystem. Bon et puis aussi Dans la peau de John Malkovitch, mais ça c'est un détail j'imagine.
Enfin toujours est-il que c'est lui qui est derrière la caméra du clip de The Suburbs, (l'un des) titre(s) fort(s) de l'album éponyme. Résultat, un clip sauvage mettant en scène des jeunes rebelles à bicyclette dans une petite épopée qui se termine assez mal. C'est bien filmé, ça colle à la chanson, c'est beau. C'est bien quoi. Et en plus c'est là :


Arcade Fire - The Suburbs \ Official video by Spike Jonze from O. Petrykhina on Vimeo.

Sinon les génies du pays des caribous ont aussi fait le live télé de l'année ( je sais, ça fait beaucoup de "de l'année"). Dans le Later de Jool's Holland, ils ont offert aux ricains un Month Of May qui fait baver quand on imagine ce qu'il doit mettre dans la gueule en live. Ultra violent, rock'nroll, maitrisé et surtout monstrueusement jouissif.



Voilà, tout est dit, Arcade Fire, c'est la classe.

M.

Kitsuné Maison Volume 10



C'est un peu comme l'anniversaire d'un bon vieux copain. Celui qui vous a fait découvrir un paquet de trucs depuis quelques années déjà. Celui qui a un certain style, un certain goût, parfois trop poussé, trop peu accessible, parfois (très) contestable, souvent pertinent.

Kitsuné Maison c'est un peu l'indicateur d'une époque, la musique qui de par le monde sera écoutée par ceux qui font le goût.
Nouvelle compil' pour le label parisien hype parmis les hypes.

Première surprise, le disque s'ouvre sur un guitare-voix émouvant signé Cascadeur, ce cru sera plus soft que les précédents, moins dance- floor.

Les titres s'enchainent par la suite plutôt très bien, des têtes connues comme les anglais de Is Tropical en route vers la gloire, un nouveau Yelle sur lequel je ne m'attarderais pas tant je déteste par principe (un peu con) la fluo-bitch. Un remix très kistunien de TDCC signé Mustang.

Et puis vient le temps des bonnes claques dans ta gueule, au nombre de quatre sur cet opus (décidément un bon cru). J'ai nommé Housse de Racket, Young Empires, Clock Opera et Beataucue.
Un titre en anglais surprenant et particulièrement réussi pour les jeunes français de Housse de Racket, un titre qui sent bon la transpiration et les crampes de mollet.
Clock Opera confirme ce que l'on avait entendu du Festival des Inrocks: pas besoin d'y aller par quatre chemins, Next Big Thing.
Mon vrai coup de coeur est pour ce groupe très surprenant, Young Empires, leur titre Glory Of The Night un peu ovni dans une telle compil, sonne comme une belle bouffée d'air frais. Le son rappelle un peu Delphic, en plus planant peu être, un truc vraiment bien foutu en tous cas.

Enfin la vraie tuerie de la compil, d'autant que je ne l'attendait pas, mais alors pas du tout: les caennais de Beataucue. Leur signature m'avait fait un peu sourire, tant leur son était à l'époque peu original et tant les deux normands étaient réputés petits cons. Mais ce Disque Oh envoie un bon coup de poing dans la gueule de mes préjugés.
Si leur set des prohaines Trans' ressemble à ça, vous n'avez pas finis d'en chier à prononcer ce nom qui mettrait Christine Boutin dans un embarras singulier.


dimanche 21 novembre 2010

Shout Out Louds est divin.



Et oui petits émules, vous l'aurez sans aucun doute remarqué, l'hiver est parmi nous. L'hiver, son cortège de pluie, froid, neige, radiateurs et goutte-au-nez.
Saison maudite par excellence par votre frileux serviteur. Mais l'hiver recèle aussi parfois des surprises de taille...
Vous souvenez vous d'un groupe suédois du nom de Shout Out Louds? Deux albums plutôt bien acceuillis par la critique, un petit succès comme on dit. Figurez que nos vaillants amis venus du froid nous revienne cet hiver donc avec un troisième opus intitulé Work.

Et que dire de Work? Un frisson permanent, un envol des sens et des émotions, un son parfait. La BO idéale d'un voyage magnifique au dessus de vastes forêts enneigés, un songe fabuleux venant de contrées inexplorées.
J'ai conscience qu'en cet instant je m'enflamme parfaitement, mais en petit être fragile et doué de sensations que je suis, j'ai bien du mal à exprimer tout ce que l'on peut ressentir à l'écoute de titres tels que Fall Hard ou encore Moon.
Une pop lyrique et boisée taillée par et pour le froid, un son qui se réchauffe de l'intérieur pour mieux s'enfermer sur lui même. Comme un lit chaud et douillet un dimanche de Janvier.
Décidément ces Suédois là sont doués.

Alors petits émules, faites vous plaisir, offrez vous un instant de pure magie, courez écouter Work. Il fait froid dehors, c'est le moment.



mardi 16 novembre 2010

Philippe Katerine @ Le Cargö (Caen)




Il est des privilèges inattendu pour les habitants de cette lointaine contrée qu'est la Basse Normandie.
Comme celui d'assister (un peu en avant première) à la première date de la tournée française d'un des personnages les plus marquants en France en ce moment, grand collectionneur de cacas devant l'Eternel: Philippe Katerine.

C'est donc avec une certaine impatience que nous nous rendons dans la grande salle du Cargö pour ce "concert". Il faut dire que nous avions bien aimé son dernier opus, du côté de CMMP.
Let's go donc.
Première surprise il n'y a que trois musiciens sur scène pour encadrer notre père Ubu à nous, trois musiciens, deux danseuses et un décor pour le moins léger.

Les morceaux s'enchainent bien, les chorés sont impeccablements kiscth, Katerine est incroyablement drôle. Des happenings viennent interrompre les morceaux phares, comme un immense téléphone ou des jets de bananes de circonstance.
 Bref tout se passe bien jusqu'à ce qu'un certain malaise s'empare de moi.
Laissez moi vous expliquer, non pas que j'ai passé un mauvais moment, mais au fur et à mesure des titres, il y a comme une impression de tourner en rond. Comme si très légèrement le personnage qui nous fait tant rire nous faisait peut être un peu trop rire, peut être un peu toujours de la même façon aussi. La formule avec très peu de musiciens accentuant largement cette impression.
Malaise qui atteint son paroxysme sur le dernier titre, une interprétation franchement foireuse de Louxor j'adore.
Pour conclure je dirais qu'il faut aller voir Philippe Katerine si vous ne l'avez jamais vu, cet homme est un anti dépresseur fait de chair. Même si son concert ressemble parfois à un One Man Show ubuesque plus qu'à de la musique.
 Après tout les One Man Show c'est pas si mal non?

vendredi 5 novembre 2010

Qui c'est qui n'en veut de l'inédit des Wombats



Alors que va bientôt paraitre le deuxième opus très attendu des petites créatures, et après le premier single Tokyo. Voici le deuxième extrait intitulé Jump Into The Fog
Il suffit d'aller ici

Et d'y laisser une petite adresse mail.


Gueules en série(s).

Les séries, un véritable drame social. Annihilant toute chance de sommeil régulier, réduisant la place du cinéma, elles ont pris ces dernières années une place prépondérante dans la vie culturelle de la grande majorité des internautes. Beaucoup de raisons l'expliquent: format plus court donc plus facile à regarder, ultra abondance du streaming, addiction forte... Mais une raison me parait fondamentale: le développement des personnages. En effet, le grand avantage d'une série par rapport au film est dans le temps dont elle dispose pour faire évoluer ses protagonistes. Episode après épisode, saison après saison, le héro (ou non) se développe et gagne en consistance. Du coup on se retrouve avec des personnalités complexes qui amènent le spectateur à prendre le personnage en sympathie, à le détester, à s'identifier à lui. C'est de ce constat que m'est venu l'idée de dresser un échantillon non exhaustif de personnages  marquants de séries contemporaines (donc pas de Mr Spok ).
Here we go.




Dexter Morgan ( Dexter )

Premier et pas des moindres, l'analyste de la police de Miami fait partie des personnalités les plus intéressantes du paysage télévisuel américain actuel. Déjà le pitch initial intrigue: une série fondée sur un psychopathe complètement insensible bossant avec la maréchaussée n'est pas chose banale. Mais les auteurs ne se sont pas arrété là. Au fil des saisons on entre toujours plus profondément dans le psyché de Dexter. L'homme s'avère être dans une quête d'identité constante, son "dark passenger" luttant avec l'amour étrange que le tueur a développé pour sa famille. Le point culminant se trouvant dans la saison 4 et le drame qui la conclut, secouant le héro dans ses fondations pour l'amener en père aimant en début de la cinquième saison. 




Benjamin Linus ( Lost )


Choisir un personnage dans Lost est difficile, l'œuvre de Abrahams reposant sur l'exploration de personnages fort au développement complexe. Linus est pourtant l'un de ceux qui ressort le plus. Même si son rôle s'amenuise un peu dans les dernières saisons, il aura été le plus mystérieux des naufragés pendant longtemps. Le haïr est facile, le comprendre beaucoup moins. Lâche, opportuniste, sans cœur, voilà toutes les étiquettes que l'on peut lui coller au premier abord. Et aucune d'elles n'est complètement fausse, ni complètement vraie. Linus est un labyrinthe de sentiments contradictoire. Spolié par un Jacob qu'il rêve de connaitre, amoureux d'un île qu'il déteste, Ben se découvre petit à petit même si son caractère reste mystérieux à la fin. Je peut difficilement en dire plus sans spoiler, mais Benjamin Linus a forcement marqué nombre de Lost Addicts.



Barney Stinson ( How I Met Your Mother )


Legen... Wait for it... DARY ! Il n'aura pas fallu plus d'une saison pour que cette phrase récurrente devienne culte. Le génial Neil Patrick Harris tient la série à lui tout seul depuis ses débuts. Barney, dragueur invétéré, fervent défenseur du costume et malade du syndrome de Peter Pan est le personnage qui m'aura fait le plus rire  (avec Sheldon Cooper de The Big Bang Theory) depuis Alf et mes 8 ans. Toujours dans un numéro d'acteur formidable, Harris fait vivre son personnage comme personne, enchaînant répliques cultes et moment mémorables de music hall. Stinson is awsome.



Donald Draper ( Mad Men ) 

Mad Men, la série la plus adulée par les médias depuis Six Feet Under. Pour sa vision si juste des 60's. Pour sa réalisation magistrale. Pour son casting parfait. Oui mais surtout pour Don Draper. Dès le premier plan on est fasciné par ce grand brun en costume gris. On comprend ce que regard ténébreux veut dire. Si le sien l'est c'est parce qu'il en est plein de ténèbres. Publicitaire admiré de ses supérieur, jalousé et craint par les plus jeunes, Draper est un modèle de charisme écrasant. Il est brillant, beau, mystérieux... On comprends que la magnifique Betty lui soit tombé dans les bras. Mais derrière tout ça se cache (forcément) le côté le moins reluisant de la pièce. Draper est rongés de vices. Le premier est commun a tous les personnages de Mad Men: l'alcool. Le deuxième : Les femmes. Draper couche avec tout ce qui bouge. Mais plus étonnant il semble vraiment aimer chacune d'entre elles, à sa manière. Impossible alors de ne pas le haïr quand on se retrouve devant le parfait de portrait de famille de sa femme et ses deux enfants. D'ailleur Betty Draper se placerait pour moi a égalité d'intérêt avec son mari. Sa tristesse infinie cachée derrière son tablier et son sourire éclatant, jusqu'à l'explosion de colère de la fin de saison 2. Enfin c'est de Don que l'on parle. En plus de cette relation amour/haine que le spectateur développe, une curiosité intense se met en place quand on comprend le lourd secret caché par Draper. Celui ci se dévoile peu à peu, mais ils reste toujours des part d'ombres à explorer. Mad Men est sans doute l'une des toutes meilleures séries des 10 dernières années. Et c'est grâce à Don Draper.


Gregory House ( House M.D )

Bon celui-ci tout le monde le connait. Le docteur le plus acide du monde. Méchant, blessant, cassant, cynique et monstrueusement drôle. House est surtout un cas d'école pour un psychanalyste. L'ami Greg' est complètement fucked up. Aussi bien mentalement que physiquement. Plongé dans des problèmes de drogues liés à la douleur affreuse lui dévorant la jambe, House ira jusqu'à tomber fou. Cela donnera lieu à un épisode double en ouverture de saison 6 qui est tout simplement le meilleur épisode de série que j'ai jamais vu. Un modèle d'intensité et de réalisation. Comme toujours porté par un Hugh Laurie formidable. Mais House est aussi un handicapé sentimentale. Comme ne cesse de lui répéter Wilson, il est terrorisé par l'idée d'être heureux. Jusqu'à ce début de saison 7 qui s'annonce comme une rédemption. Jusqu'à la rechute ?

Voilà un échantillon auxquels il faudrait ajouter en vrac: Chuck Bass, Sheldon Cooper, Olivia Dunham, Walter White ou encore Will Travers.

samedi 23 octobre 2010

The Walkmen: le groupe le plus classe du monde ?



Après l'excellent You & Me sorti en 2008, les Walkmen reviennent avec un nouvel opus sobrement intitulé Lisbon. Il est réussi c'est une évidence, mais il a aussi un truc qu'on avait perdu de vue depuis longtemps. Ce truc que le Velvet transpirait, qui irradiait Bowie. Une sorte de classe intransigeante. Bien sur de bons albums sont sortis depuis, des chefs d'œuvres il y en a eu, mais des disques qui inspirent ce sentiment je n'en avait pas vu depuis longtemps.

Pourtant cet album est du même niveau que les deux précédents (c'est à dire parfait), mais il y a un petit truc qui me retourne l'intestin grêle à chaque écoute. La voix de Leithauser est plus belle que jamais, les guitares toujours aussi hypnotisantes . Voilà ce Lisbon est juste un bijou à chérir jusqu'au prochain.



The Walkmen – "Blue As Your Blood" – Gothamist House from Foglight Films on Vimeo.

M.

lundi 18 octobre 2010

Fleurent Didier: Claques classes

Après un florilège de vidéos géniales, Arnaud Fleurent Didier nous livre un nouveau clip sur le titre Je vais au Cinéma.
Une histoire de fuite, d'amour et de claques, la musique est belle, la vidéo aussi. Ce type doit remporter le Prix Constantin.

dimanche 17 octobre 2010

Fuck You


Idem que pour Cocoon un peu plus tôt mais dans un style totalement différent. Un single est lancé avant la sortie de l'album, genre on tâte le terrain radio quoi.
Cette fois c'est Cee Lo Green, la moitié grasse de Gnarls Barkley qui s'y colle avec un titre soul-pop-loufoque intitulé Fuck You. 
Et là pour le coup on accroche, tout est bon jusqu'au clip (c'est rigolo le Cee Lo il est pas formé comme un humain normal), on attend l'album de pied ferme quoi. 
En attendant régalez vous avec ce single génial.
Fuck You all.


Cocoon nouveau (ah bon?) single.


Cocoon on connait, Cocoon c'est mignon ça porte bien son nom, Cocoon c'est sympa
Il faut dire aussi que leur premier album My Friends All Died In A Plane Crash était vraiment bien foutu, un peu novateur, bref pas mal quoi.
La suite est connu une signature sur une major, un deuxième album en attente et un single clipé lancé en éclaireur- Comets donc, l'objet de cet article.

Et là on tombe un peu des nues, le titre est bon, même vraiment attrayant mais on ne peut absolument pas s'empêcher de croire à une blague tant il ressemble trait pour trait à ce que le groupe faisait du temps de son premier album.
Vous voulez une prophétie? (peut être que je vais le regretter, peu être que je vais devoir m'excuser alors que je n'aime pas ça, tant pis j'y crois). Le deuxième album de Cocoon ressemblera comme deux gouttes d'eau au premier, manquera follement de nouveauté et à ce titre, sera mauvais.
Car le groupe semble n'avoir plus rien à dire, à faire entendre.
 J'espère me tromper.


Comic (S)trip.



Alors que l'on célébrait ces jours derniers l'anniversaire de la mort de John Lennon, voilà que le fiston Sean refait parler de lui. Encore avec -M- et surtout son nouveau projet répondant au doux nom de The Ghost Of A Sabre Toothed Tiger ( à répéter 7 fois très vite pour améliorer sa diction). Cette joyeuse bande s'affaire donc à reprendre la magistrale Comic Strip de Gainsbourg. Le résultat est plutôt étonnant. L'ambiance est effectivement très comic strip, la voix de Lennon parfaite dans la langue de Molière, les voix féminines juste assez déjantées pour coller à l'esprit original. Chédid est fidèle à lui même: voix parfaitement maîtrisée et riff funky/rock ultra efficace. Bien belle surprise et tout cas, reste à voir l'album.



PS: Vous m'excuserez de la qualité de la vidéo, impossible de trouver mieux.

M.

mercredi 13 octobre 2010

The Simpsons by Banksy

Les Simpsons, curieux personnages jaunes, famille moyenne et drôle américaine. Une institution.

Mais cette fois-ci, l'institution est copieusement attaquée. Et le terroriste n'est autre que Banksy, le célèbre graffeur britannique connu pour son activisme politique, qui s'attaque au générique de la série.
Ce générique vise à dénoncer la sous-traitance en Corée du Sud de l’animation de la série et tout le merchandising qui en découle. Virulent et vachement bien foutu, le buzz monte rapidement... à la hauteur du phénomène.

mardi 12 octobre 2010

Goose @ Nördik Impakt.



Vous avez vu la petite vidéo ci-dessus ? Ca vous a méchamment secoué les gambettes hein ? A moi aussi, rassurez vous c'est tout à fait normal. Les quatre gaillards belges étaient invités ce vendredi 08 octobre au Cargö à Caen, dans le cadre de la Tsugi party, dans de cadre de Nördik Impakt et avec Adam Kesher. Sacré numéro de poupées russes. Enfin, l'important dans tout ça c'est que ce fut un véritable tremblement de terre qui a ébranlé la cité Normande.
Les claviers sont gras, les batterie tape là où ça fait mal et les mélodies syncopés emporte la moitié de salle présente dans une transe frénétique et incontrôlée. Les gestes un tantinet blasé du chanteur emporte l'audience dans des cris hystérique.
Niveau set list, les tubes imparables s'enchainent avec violence: Bring It On, British Mode, Girl, Black Gloves... Insoutenablement bon. A côté de ça on a eu droit à quelques aperçus de la nouvelle réalisation à venir. C'est de bon augure, dans la droite lignée du premier, peut être un petit peu moins épuré, peut être un petit peu plus violent.
Allez voir Goose en live si vous le pouvez. Vous ne regarderez plus l'éléctro pareil.


M.

lundi 11 octobre 2010

Phoenix MusicVision: Clap de fin.


C'est un peu comme une (très) bonne série qui s'achève. Le documentaire sur Wolfang Amadeus Phoenix (l'album), par Phoenix (le groupe) se termine donc comme l'album par un Armistice épique.

Que ce soit les passages commentés par Zdar ou par les Versaillais eux même, rien n'est à jeter de ce magnifique témoignage.
Cependant un petit conseil, musiciens ou non, fans ou moins fans, courez voir ces petites vidéos, mises en ligne sur le blog du groupe (avec faut il le rappeler le disque entier en pistes par pistes).


Car au delà du l'album, au delà des titres en eux même ce sont des êtres qui se dévoilent face caméra, et des êtres sacrément intéressants et cultivés.
Fait rarissime pour un groupe de musique, Phoenix offre ici ce qui fait son âme, l'intimité la plus totale avec ceux qui voudront venir sur la pointe des pieds percer les mystères de ce qui restera comme un album majeur de la fin des années 00.

Et au publique qui aura su prendre ce cadeau comme il se doit, Armistice vient clore une belle parenthèse, musicale et humaine et c'est un peu triste que l'on laisse le groupe à la lumière de la gloire qu'il mérite pleinement.

Sebastien Tellier is back

Il se fait plus discret ces temps ci notre Seb national. Il faut dire qu'après un dernier album encensé et son show barbu à l'Eurovision on avait plutôt pas mal entendu parlé du garçon.
Il est donc de retour avec vidéo vraiment pas mal pour annoncer son prochain album et fêter en même temps les dix ans de son label Record Makers.

La voix off est un poème de l'artiste anglais Brion Gysin, I am that I am....



vendredi 8 octobre 2010

Foals l'émouvant enfant laid



Puisque nous sommes partis sur les clips pour la soirée, après Is Tropical, voici la video de Foals pour Blue Blood, dernier extrait en date de l'excellent Total Life Forever.

Et puisque les anglais sont probablement le meilleur groupe (le plus créatif en tous cas) actuel en terme de clips celui ci ne tache parmi les chefs d'oeuvre que sont Spanish Sahara, Miami ou encore Olympic Airways.
Ici il est question d'un enfant plutôt laid... Je crois que ces gens sont des fous.


Is Tropical- South Pacific.

Nouveau single et donc nouveau clip pour les jeunes anglais de Is Tropical.
Après le très violent When O When, c'est le titre South Pacific qui est dévoilé aujourd'hui par Kistuné.



Un morceau plus doux et un clip "bretonisant" plutôt bien foutu, un buzz qui monte, un label qui ne se trompe que très peu (TDCC, Delphic...) le groupe semble bien parti pour exploser dans les mois à venir. Si vous ajoutez à cela des programmations aux festivals des Inrocks et aux Trans de Rennes, il ne fait aucun doute que bientôt un pote in viendra vous voir avec le traditionnel refrain: "putain j'ai découvert un truc là, ça envoie à mort, c'est énorme, quoi tu connais pas???"

Alors évitez vous un désagréable moment, devancez le.


dimanche 3 octobre 2010

J'aurai aimé faire un Live Report de TDCC




Tout est dans le titre.
Le groupe Hype-Coolos-Tubes-Jeunes de l'année était hier en concert gratuit dans le cadre du Forum Jeunes (Le Mans).

Tout se passe pour le mieux donc, des jeunes filles en fleur, des jeunes garçons à mèche qui font semblant de savoir fumer devant des jeunes filles en fleur, dans l'espoir de mettre un terme à 15 années de frustration sexuelle pas évidentes à vivre. De l'alcool dans des bouteilles en plastique etc...

Sauf que... personne ne sera jamais ce qui a bien pu se passer, toujours est il qu'il n'y avait absolument pas de son! Mis à part vaguement une batterie ou une voix de temps à autre.
La faute à la limitation sonore? A un ingé son au bord du coma (ou dans le coma)? Bref, rien.

Et c'est bien dommage puisque les lumières sont belles, et que les quatre garçons, bien que très très mal à l'aise, se démènent comme des beaux diables pour jouer tant bien que mal un set qui semble de mieux en mieux rodé. Ils profiteront même de l'occasion pour dévoiler un single de leur prochain album qui m'aura laissé sur le cul, entre TDCC (c'est mieux) et du très bon Interpol (oui oui c'est vrai).

Enfin bon, j'avais dit pas de live-report et puis je m'en fout moi TDCC je les avaient déjà vu.
Juste un conseil si on vous demande l'an prochain d'aller au Forum Jeunes du Mans... allez au cinéma.

samedi 2 octobre 2010

Rentrée classe.


Voilà pour toutes les personnes qui, comme nous, ont choisi une composante fainéante de Fac, c'est l'heure de reprendre après 3 mois et demi de vacances. C'est donc le moment de faire le point sur ce qui va squatter les iPods de chacun. J'espère que t'as pris un 16Go...
Commençons par les vieilles amours. Carl Barât, co-leader des Libertines, sort ces jours-ci son premier album solo. J'ai toujours préféré le crooner aux cheveux gras à Pete (à la différence de mon collègue) et cet album me donne raison. On savait Barât doué pour maltraiter sa guitare de riffs destructeurs chez les Libs(Vertigo) comme chez les Dirty Pretty Things (Bang Bang You're Dead), 
mais là, on tient une sacrée surprise. Inspiré comme jamais, l'ami Carlos déroule un tapis rouge de morceaux pop, rappelant souvent Pulp, parfois Blur, jamais ses précédents projets. Déjà le single Run With The Boys (cf vidéo) annonçait une évolution fort appréciable mais pas des perles comme la magnifique So Long, My Lover ou la feutrée Shadows Fall et ses arrangements de cordes et de cuivres. Non vraiment, Carl marque un gros coup avec cet album éponyme.




Sinon, petit come back au niveau de décembre 2009. On découvrait aux Transmusicales de Rennes un groupe au potentiel impressionant : The Phantom Band. D'ici une quinzaine de jours sera disponible leur second album intitulé The Want. Les écossais sont fidèles à ce qu'ils présentaient sur le premier, une sensation d'aboutissement en plus. Un vrai bon disque sombrement pop qui fait du bien aux écoutilles. En cadeau bonus un extrait du live aux Trans' de l'an dernier.


The Phantom Band, Transmusicales de Rennes 09
envoyé par telerama. - Regardez la dernière sélection musicale.


Je ne vais pas m'étendre autant que je le voudrais sur le suivant de peur de remplir la page mais quand même... Mr Sufjan Stevens, non content de m'avoir ému aux larmes avec son splendide EP All Delighted People, remet le couvert avec un album: The Age of Adz. C'est assez différent. Beaucoup plus électronique, encore plus fou, toujours aussi passionnant. On se perd dans les morceaux comme dans un labyrinthe et on en ressort essoufflé mais transi. Ici plus de règles ni de codes, peut importe la durée du morceau, le temps se suspend pendant l'écoute. La preuve s'il en faut une : l'hallucinante Impossible Soul qui clôt l'album de ses 25 minutes de bidouilles. On ne s'ennuie pourtant pas, non on scotche. Il est là le secret de cet album, toujours très complexe, jamais inabordable. Dès que les expérimentations folles deviennent longuette la voix de maitre        chanteur vient vous rattraper au vol. Un disque de très grande classe. Sur ce je file faire mon cartable.


M.

vendredi 1 octobre 2010

Phoenix documente

Après un disque plébiscité, une tournée triomphale et la reconnaissance de tous, le meilleur groupe français actuel nous livre épisode par épisode un documentaire  pas dégeux sur la gestation de Wolfang Amadeus Phoenix.
Des commentaires du groupe ainsi que de Philippe Zdar éclaire donc notre lanterne sur l'un des opus les plus passionnants du combo versaillais.

A voir ici...



lundi 27 septembre 2010

Rubi pas si con que ça.



C'est la rentrée et ça vaut aussi pour les séries. Mais avant cela, il a fallu se taper l'été. triste période pour le sérievore qui bien souvent n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Cet été aurait pu être de ceux-ci. Certes on a True Blood et son ambiance si particulière, mais le final fût une cruelle désillusion. On a voulu croire a Persons Unknown mais la chose a vite tourné à l'eau de boudin. Mais il arriva un petit miracle au nom pourtant bien peu attirant.

Quand j'ai vu débarquer ce Rubicon, je n'avais que peu d'espoirs. Une énième série d'espionnage et de conspiration, blah blah blah. Ma chute (des nues) n'en fût que plus agréable.
Rubicon est un ovni dans le paysage actuel, où la tendance est aux twists à outrance et autres cliffanghers en série. Point de tout cela dans Rubicon. Non, ici on se focalise sur les personnages, les non dits omniprésents, la paranoïa ambiante. Aucun grand effet, pas de guest stars, pas de superflu. Le rythme est extrêmement lent, on ne comprends pas vraiment ce qui se passe ( à l'instar de Will, le "héro"), mais à la fin de chaque épisode on sent que la tension est montée d'un cran.

Rubicon est un chef d'œuvre de réalisation, plein de plans simples mais jamais hasardeux. Réunissant en plus de ça un casting absolument parfait, Rubicon est le joyau de l'été qui continue d'étendre ses rayons obscurs sur ce début d'automne. Si la série tient la distance jusqu'à la fin de saison, je pense pouvoir dire sans remords que Rubicon n'a rien a envier à Breaking Bad. Merci AMC, encore.

M.

Viva España !

Surprise, stupeur et tremblement, il n'y a donc pas que le FC Barcelone, la Roja et le futur ballon d'or Andres Iniesta en Espagne.



En effet depuis quelques années et loin des gémissements d'un Manu Chao en poncho, une nouvelle vague de groupes Indie- Coolos prend d'assaut les soirées branchées ibériques.
Et cette fin d'année 2010 semble voir l'émergence de deux véritables fers de lance de cette scène: Delorean et El Guincho, ces derniers se payant même le luxe de chanter dans la langue de Don Quichotte.


El Guincho - Bombay from CANADA on Vimeo.

Il faut dire que la Chillwave ou la hype entourant tout ce qui de près ou de loin ressemble à une plage californienne sur laquelle il fait bon courir (Un salut au passage aux Drums) les aide bien, il n'empêche. Delorean et El Guincho proposent une pop joyeuse, dans l'air du temps et à forte vertu anti dépression dans un pays touché de plein fouet par la Crise, le chômage et la dépression collective.
Et dans un pays qui ne nous avait pas vraiment habitué à être à la pointe de l'actualité musicale c'est une vraie révolution.


Delorean - Stay Close (HD) from Weird Days on Vimeo.

L'Europe se rend petit à petit compte qu'il n'y a pas besoin d'aller jusqu'en Californie pour trouver des plages ensoleillés, et que la Sangria c'est pas si dégeux finalement.
Alors, tous ensemble un petit coucou à nos voisins qui nous veulent du bien et peut être qu'un jour on les rejoindra, vous savez ils viennent d'un pays ou il fait chaud, ou on se lève tard et ou on joue au foot en faisant des passes… c'est déjà pas mal.

N.