lundi 27 septembre 2010
Rubi pas si con que ça.
C'est la rentrée et ça vaut aussi pour les séries. Mais avant cela, il a fallu se taper l'été. triste période pour le sérievore qui bien souvent n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Cet été aurait pu être de ceux-ci. Certes on a True Blood et son ambiance si particulière, mais le final fût une cruelle désillusion. On a voulu croire a Persons Unknown mais la chose a vite tourné à l'eau de boudin. Mais il arriva un petit miracle au nom pourtant bien peu attirant.
Quand j'ai vu débarquer ce Rubicon, je n'avais que peu d'espoirs. Une énième série d'espionnage et de conspiration, blah blah blah. Ma chute (des nues) n'en fût que plus agréable.
Rubicon est un ovni dans le paysage actuel, où la tendance est aux twists à outrance et autres cliffanghers en série. Point de tout cela dans Rubicon. Non, ici on se focalise sur les personnages, les non dits omniprésents, la paranoïa ambiante. Aucun grand effet, pas de guest stars, pas de superflu. Le rythme est extrêmement lent, on ne comprends pas vraiment ce qui se passe ( à l'instar de Will, le "héro"), mais à la fin de chaque épisode on sent que la tension est montée d'un cran.
Rubicon est un chef d'œuvre de réalisation, plein de plans simples mais jamais hasardeux. Réunissant en plus de ça un casting absolument parfait, Rubicon est le joyau de l'été qui continue d'étendre ses rayons obscurs sur ce début d'automne. Si la série tient la distance jusqu'à la fin de saison, je pense pouvoir dire sans remords que Rubicon n'a rien a envier à Breaking Bad. Merci AMC, encore.
M.