lundi 22 août 2011

Chère, très chère Lana Del Rey





Lana Del Rey sera le phénomène des mois à venir, la grande star des prochains mois. 
Trois chansons, enfin surtout une, et l'intrigante américaine qui fait ses clips elle même à base d'images d'archives très 50's se présente donc comme la grosse, la très grosse sensation de cette rentrée. 


VideoGames dont nous parlions déjà ICI a fait son petit effet, la toile et les blogs se sont enflammés pour un titre aux arrangements très discrets qui laissent toute leur place à la voix de la demoiselle. Et voilà la jeune américaine propulsée en phénomène de blogs.


Une voix touchante,  Un physique incroyable, étonnant mélange de Maryline Monroe et d'Angelina Jolie, une incarnation de la féminité tout en paradoxe, entre brutalité et douceur. Comme si une poupée parfaitement lisse vous crachait soudainement à la gueule. 
La sensualité moite et boudeuse que transpire la new- yorkaise a tout pour faire s'écrouler des mondes.

Deux chansons pop relativement classique, quoique très catchy, un chef d'oeuvre d'émotion et surtout une science très précise de la mise en scène de son propre personnage.








Car au delà du talent de Lana Del Rey ( Lizzy Grant en fait) c'est cette image de poupée cassée, alliant classe rétro et porno gonzo qui est la réelle marque de fabrique d'une chanteuse qui manie à la perfection l'image qu'elle renvoie. Quitte à paraitre préfabriquée. 
Et comme la dernière icône du genre, une certaine Amy, n'est plus, c'est bien elle qui peut, dans les mois à venir, prendre toute cette place. 








En attendant l'album, dont on peut augurer sans trop se mouiller qu'il sera une belle réussite, voici donc les trois titres chantés par une voix comme il n'en existe pas. Et tant pis si les ficelles sont un peu grosses, tant pis si l'image est trop travaillée, tant pis si le personnage peut sembler faux.
 Après tout un personnage n'existe pas vraiment, il n'existe que par le rêve qu'il transmet.