samedi 24 décembre 2011
Joyeux Noël !
On vous souhaite à tous un Joyeux Noël, ne buvez pas trop de café, ne déchirez pas le papier cadeau, ça peut resservir en période de crise et préservez votre foie pour le 31. On vous fait des bisous.
mercredi 14 décembre 2011
4 Places à gagner pour la DAKA Party au Cargö.
On connais plutôt bien par ici les gens de chez DAKA Tour, notamment pour leurs travail avec Concrete Knives. Habitués à faire danser les salles parisiennes, ils investissent demain le Cargö avec l'un des line up les plus alléchant de l'année.
D'abord les immanquables François & the Atlas Mountain qu'on avait quitté à la Route du Rock cet été avec un sourire de 4 mètres par 3. Depuis ils ont sortis un superbe album E Volo Love, chez Domino.
Francois & the Atlas Mountains - Soyons les plus... par FroggyDelight
A côté de ça on aura le plaisir d'enfin pouvoir voir Petit Fantôme dont le tout reçent Yallah est beau à pleurer. On fredonnera les chansonnettes un tantinet psyché des Pendentif. Et enfin on à hâte de voir ce que donne la formule live de Botibol et sa pop qui n'est pas sans rappeler un certain Sufjan Stevens.
Tout ce joli petit monde nous vient de Bordeaux, c'est dire la richesse de la scène locale...
Et le pompom sur la Garonne, c'est que CMMP vous offre 4 places à gagner ! Les 4 premiers à nous envoyer un petit mail à coffeemakesmepoop@gmail.com avec un jeu de mot rigolo avec Daka gagnent leur sésame à retirer à la billeterie demain soir !
dimanche 11 décembre 2011
Retrospéctive 2011 : On fait l'bilan calmement...
Les rues s'illuminent, les bonnets, les gants et les écharpes se font plus présents et il fait nuit pour l'apéro. Oui plus de doute, c'est la fin de l'année. Et qui dit fin d'année dit bilans et autres tops pour les blogs tels que le notre. Personnellement je ne ferais pas de classement, j'ai toujours trouvé ça trop compliqué. Je vais donc me contenter de vous exposer ici mes "coup de coeur" de l'année, les disques qui n'ont pas quitté mon autoradio et m'ont fait hocher la tête toute l'année.
ALBUMS
1° Bon Iver - Bon Iver.
Si j'avais fait un classement c'en eût été le premier et de très loin. Après un très beau premier disque de folk lacrymale, Justin Vernon fait son retour avec un disque magistral aux arrangements denses et aux constructions labyrinthiques. Un disque pour se lover dans la couette l'hiver et regarder la mer l'été. Un disque intemporel. Un disque incroyable. Et une chanson immense : Towers.
2° St Vincent - Strange Mercy.
Après un Actor acclamé, la plus que belle Annie Clark se devait de frapper fort. C'est chose faite. Du tube instantané Cruel au dépouillement de Champagne Year, la beauté fatale éxpérimente autant qu'elle émeut par sa simplicité qui n'est jamais remise en cause par une sophistication toujours surprenante mais jamais plus que juste. Annie veut-tu m'épouser ?
3° The Black Keys - El Camino.
A vous les bloggeurs qui avez fait vos tops sans attendre le nouveau Black Keys, vous avez fait erreur. Car si la nouvelle réalisation du duo d'Akron n'est pas aussi éblouissante que Brother, elle n'en est pas moins un des grands disques de rock de cette année. Aussi à l'aise dans l'art de revisiter le classic rock des 70's, comme sur la magnifique Little Black Submarines et son envolée Zepelinienne, que dans celui de créer des pop songs à la hauteur d'un Arcade Fire, les notes noires sortent avec El Camino une petite montagne de tubes avec à son sommet le rouleau compresseur Lonely Boy.
4° EMA - Past Life Martyred Saints.
Avec ce premier essai, la blonde américaine n'a pas choisi la facilité. La première écoute de cet album en aura laissé plus d'un sur le carreau tant il est difficile d'entrer complétement dans l'univers particulier de la demoiselle qui applique sa noirceur nonchalante au traitement du son de ses chansons foutraques et bourdonnantes sans jamais s'envoler. Une déclaration d'amour tremblante à un Rock'n Roll qu'Ema adule forcement, sans vouloir s'y frotter complètement. Un très grand espoir.
5° Battles - Gloss Drop.
Les héros du math-rock offrent aux néophytes une porte d'entrée idéale vers leur art désaxé. Un album techniquement impressionnant mais surtout immensément ludique. Un jeu de Lego avec en guise de blocs des mélodies à n'en plus finir et des rythmes à faire dérailler un cœur. A noter qu'en live c'est juste absolument fou.
6° Arctic Monkeys - Suck it & See.
Mais pourquoi personne n'a aimé cet album ? Sérieusement. Sur ce quatrième disque, les petits singes se font gorilles et s'attaquent aux frontières du stoner avec succès. Mais avant tout c'est les pop songs à l'américaine qu'il faut ressortir de cet album. Un songwriting incroyable, une voix plus belle que jamais et un disque à écouter sur la route avec le soleil dans les yeux.
7° The Joy Formidable - The Big Roar.
Oh cet album n'est certainement pas l'un des dix meilleurs de l'année. Il est plein de mauvaises chansons et n'invente pas grand chose. Mais sur cinq titres (vous les trouverez vous mêmes) incroyables d'énergie et d'enthousiasme, les gallois se font rois de la terre. Des tubes absolus entre shoegaze, punk et pop fm. un album puissant mais souriant. Un vrai album frais. A voir en live pour le sourire de la chanteuse et tout le reste.
8° Kim Novak - The Golden Mean.
C'est toujours chiant d'être fan du groupe de ses copains. Mais qu'importe, sur les quinze titres que comporte ce Golden Menu, treize tournent toujours en boucle chez moi. Des chansons fortes et personnelles qui touchent aux sentiments avec une délicatesse d'écriture et d'interprétation rare. Un revival 60's qui n'est pas passéiste. Une parenthèse californienne qui rappelle New York. Mais des chansons avant tout. De vrais chansons comme on en écrit plus beaucoup.
9° Baxter Dury - Happy Soup.
Fini la grisaille pour le crooner le plus chill d'Albion. Happy Soup est un best of pop fantasmé par son auteur. Un recueil de comptines pour gueule de bois. Entre textes tantôt drôles tantôt brillant et lignes de basses sautillantes sur fond de prod' dégueulasse, on s'amuse autant qu'on apprécie la musique à l'écoute de ce disque. Merci Baxter, ça fait du bien.
10° The Strokes - Angles.
Je m'en fous. On aura beau gueuler que c'était mieux avant, qu'il est mauvais ce disque et blah blah blah. Je m'en fous. Les Strokes sont toujours le meilleur groupe du monde et rien ne changera ça. Parce que même si effectivement ce n'est pas la claque d'un Is This It, les titres contenus dans ce Angles sont bien au dessus de tout ce que peut proposer la concurrence. Les Strokes c'est un peu comme Barcelone, même quand il ne joue pas très bien, il gagnent quand même.
SINGLES
1° Lana Del Rey - Video Games / Blue Jeans
Deux ritournelles magnifiques qu'on a écouté en boucle. Dans l’espoir d'un album aussi bon.
2° M83 - Midnight City
Le hit éléctro de l'année. Un tube total.
3° The Black Keys - Lonely Boy
Pas le 7 Nation Army annoncé par les inrocks, mais un tube rock à l'ancienne qui possède un pouvoir dansant assez surnaturel. La classe.
4° The Strokes - Undercover Of Darkness
Déjà un classique qu'on chantera encore par dessus la radio dans la voiture d'ici 10 ans.
5° Metronomy - The Bay
Pour me faire pardonner de ne pas avoir mis l'album.
6° St Vincent - Cruel
Riff imparable, voix d'ange et production parfaite. Tu préfère l'or ou l'argent pour la bague Annie ?
7° The Rapture - How Deep Is Your Love
Brillant. C'est tout.
8° Dum Dum Girls - Bedroom Eyes
Une chansons aussi dansante que touchante. Un petit miracle de la part d'une bande de nana dont je n'attendais plus grand chose.
9° Still Corners - Cuckoo
Le numéro 11 de mon top albums. Un vrai coup de foudre pour ces mélodies noisy aussi sexuelles qu'innocentes. De la dream pop pas chiante. Oui, oui.
10° Hanni El Khatib - Dead Wrong
Un autre grand espoir de 2011. Un mec qui vient gueuler Rock is not dead avec humilité et efficacité.
ALBUMS
1° Bon Iver - Bon Iver.
Si j'avais fait un classement c'en eût été le premier et de très loin. Après un très beau premier disque de folk lacrymale, Justin Vernon fait son retour avec un disque magistral aux arrangements denses et aux constructions labyrinthiques. Un disque pour se lover dans la couette l'hiver et regarder la mer l'été. Un disque intemporel. Un disque incroyable. Et une chanson immense : Towers.
2° St Vincent - Strange Mercy.
Après un Actor acclamé, la plus que belle Annie Clark se devait de frapper fort. C'est chose faite. Du tube instantané Cruel au dépouillement de Champagne Year, la beauté fatale éxpérimente autant qu'elle émeut par sa simplicité qui n'est jamais remise en cause par une sophistication toujours surprenante mais jamais plus que juste. Annie veut-tu m'épouser ?
3° The Black Keys - El Camino.
A vous les bloggeurs qui avez fait vos tops sans attendre le nouveau Black Keys, vous avez fait erreur. Car si la nouvelle réalisation du duo d'Akron n'est pas aussi éblouissante que Brother, elle n'en est pas moins un des grands disques de rock de cette année. Aussi à l'aise dans l'art de revisiter le classic rock des 70's, comme sur la magnifique Little Black Submarines et son envolée Zepelinienne, que dans celui de créer des pop songs à la hauteur d'un Arcade Fire, les notes noires sortent avec El Camino une petite montagne de tubes avec à son sommet le rouleau compresseur Lonely Boy.
4° EMA - Past Life Martyred Saints.
Avec ce premier essai, la blonde américaine n'a pas choisi la facilité. La première écoute de cet album en aura laissé plus d'un sur le carreau tant il est difficile d'entrer complétement dans l'univers particulier de la demoiselle qui applique sa noirceur nonchalante au traitement du son de ses chansons foutraques et bourdonnantes sans jamais s'envoler. Une déclaration d'amour tremblante à un Rock'n Roll qu'Ema adule forcement, sans vouloir s'y frotter complètement. Un très grand espoir.
5° Battles - Gloss Drop.
Les héros du math-rock offrent aux néophytes une porte d'entrée idéale vers leur art désaxé. Un album techniquement impressionnant mais surtout immensément ludique. Un jeu de Lego avec en guise de blocs des mélodies à n'en plus finir et des rythmes à faire dérailler un cœur. A noter qu'en live c'est juste absolument fou.
6° Arctic Monkeys - Suck it & See.
Mais pourquoi personne n'a aimé cet album ? Sérieusement. Sur ce quatrième disque, les petits singes se font gorilles et s'attaquent aux frontières du stoner avec succès. Mais avant tout c'est les pop songs à l'américaine qu'il faut ressortir de cet album. Un songwriting incroyable, une voix plus belle que jamais et un disque à écouter sur la route avec le soleil dans les yeux.
7° The Joy Formidable - The Big Roar.
Oh cet album n'est certainement pas l'un des dix meilleurs de l'année. Il est plein de mauvaises chansons et n'invente pas grand chose. Mais sur cinq titres (vous les trouverez vous mêmes) incroyables d'énergie et d'enthousiasme, les gallois se font rois de la terre. Des tubes absolus entre shoegaze, punk et pop fm. un album puissant mais souriant. Un vrai album frais. A voir en live pour le sourire de la chanteuse et tout le reste.
8° Kim Novak - The Golden Mean.
C'est toujours chiant d'être fan du groupe de ses copains. Mais qu'importe, sur les quinze titres que comporte ce Golden Menu, treize tournent toujours en boucle chez moi. Des chansons fortes et personnelles qui touchent aux sentiments avec une délicatesse d'écriture et d'interprétation rare. Un revival 60's qui n'est pas passéiste. Une parenthèse californienne qui rappelle New York. Mais des chansons avant tout. De vrais chansons comme on en écrit plus beaucoup.
9° Baxter Dury - Happy Soup.
Fini la grisaille pour le crooner le plus chill d'Albion. Happy Soup est un best of pop fantasmé par son auteur. Un recueil de comptines pour gueule de bois. Entre textes tantôt drôles tantôt brillant et lignes de basses sautillantes sur fond de prod' dégueulasse, on s'amuse autant qu'on apprécie la musique à l'écoute de ce disque. Merci Baxter, ça fait du bien.
10° The Strokes - Angles.
Je m'en fous. On aura beau gueuler que c'était mieux avant, qu'il est mauvais ce disque et blah blah blah. Je m'en fous. Les Strokes sont toujours le meilleur groupe du monde et rien ne changera ça. Parce que même si effectivement ce n'est pas la claque d'un Is This It, les titres contenus dans ce Angles sont bien au dessus de tout ce que peut proposer la concurrence. Les Strokes c'est un peu comme Barcelone, même quand il ne joue pas très bien, il gagnent quand même.
SINGLES
1° Lana Del Rey - Video Games / Blue Jeans
Deux ritournelles magnifiques qu'on a écouté en boucle. Dans l’espoir d'un album aussi bon.
2° M83 - Midnight City
Le hit éléctro de l'année. Un tube total.
3° The Black Keys - Lonely Boy
Pas le 7 Nation Army annoncé par les inrocks, mais un tube rock à l'ancienne qui possède un pouvoir dansant assez surnaturel. La classe.
4° The Strokes - Undercover Of Darkness
Déjà un classique qu'on chantera encore par dessus la radio dans la voiture d'ici 10 ans.
5° Metronomy - The Bay
Pour me faire pardonner de ne pas avoir mis l'album.
6° St Vincent - Cruel
Riff imparable, voix d'ange et production parfaite. Tu préfère l'or ou l'argent pour la bague Annie ?
7° The Rapture - How Deep Is Your Love
Brillant. C'est tout.
8° Dum Dum Girls - Bedroom Eyes
Une chansons aussi dansante que touchante. Un petit miracle de la part d'une bande de nana dont je n'attendais plus grand chose.
9° Still Corners - Cuckoo
Le numéro 11 de mon top albums. Un vrai coup de foudre pour ces mélodies noisy aussi sexuelles qu'innocentes. De la dream pop pas chiante. Oui, oui.
10° Hanni El Khatib - Dead Wrong
Un autre grand espoir de 2011. Un mec qui vient gueuler Rock is not dead avec humilité et efficacité.
samedi 19 novembre 2011
Black Shark Shake-A-Lake.
Présentons les faits: All Cannibals c'est donc la continuité de feu-Macadam Club avec un guitariste en moins et beaucoup d'idées en plus. Trois garçons dans le vent et un producteur Bordelais recueillis par l'ex milieu du Werder: Johan Micoud (si ça c'est pas la classe) qui a monté son label Virage Tracks. Un pont entre la Normandie et la Gironde comme en echo au pont entre l'Angleterre et l'ouest ricain qu'évoque ce premier album.
Parce que oui, on navigue pas mal entre la manche et l'atlantique avec ce requin noir. Entre les guitares cabossée à la Libertines et les mélodies empruntées tantôt aux Walkmen, tantôt aux fantômes de Pavement. Ce mélange permanent qui force l'oreille curieuse à changer de direction à chaque coup de cymbale donne un 12 titres pour le moins étonnant et même un peu irritant.
Oui irritant parce que cet album est plein de défauts. Mais la où le trio est brillant c'est que chacun d'eux est une qualité qui se planque. D'abord l'accent imparfait d'Emmanuel peut aisément agacer par moment, mais les mélodies qui le portent bottent magistralement le cul des erreurs linguistiques; comme sur l'euphorisante Friendly Youg Cannibals qui donne envie de chanter tout nu dans un près (ça me regarde). On pourrait aussi leur reprocher une production parfois un peu crado. Sauf qu'à l'écoute des 12 morceaux c'est surtout un parti pris très frais qui ressort de ces expérimentations joueuses à base de claviers débilos et de faux scratches sur-mixés.
J'en parlais déjà plus haut, mais le groupe peut aussi être facilement qualifié de Libertines-like. C'est une connerie que j'ai été le premier à faire. Mais si l'on creuse un peu des Lib's ne reste que le meilleur, à savoir le côté punk sans le trash bidon, la naïveté d'un Ha Ha Wall retrouvée dans les rythmiques aussi speedées que hachées à la machette. Et puis plutôt que Doherty et Barât on entends finalement beaucoup plus de Kinks, de Pavement, un peu de Jarvis dans l'écriture...
Et toutes ces belles références se ressentent dans le talent qu'à le groupe à emmener un morceau là où il le souhaite, à ne pas perdre en simplicité dans la richesse de production et plus simplement à écrire des chansons. Parce que mine de rien c'est plutôt rare les groupes qui écrivent encore des chansons plus que des morceaux. Quand on écoute (encore et encore) The Choir, on se dit que ces trois là sont de cette race presque éteinte et le disque peut être aussi pété de défauts qu'il veut, il tient l'essentiel.
vendredi 18 novembre 2011
Miles Kane @ Le Cargö.
On l'avait déjà vu à Bourges il y a quelques mois de cela, et on en était ressorti enchantés, l'ex-leader des Rascals ayant livré une perle de live sauvage comme il faut. On était donc tout content de voir sa trombine sur le programme du cargal cette saison.
Le live débute dans la grandiloquence la plus insupportable. Un gros Pink Floyd sur fond de lumières qui tournent pendant 2 minutes et les mecs déboulent à toute blinde. Le Miles fait dans le show: doigts pointés vers les jeunes damoiselles, solos les reins en arrières et les "C'mon !" de rigueur. Le problème c'est que ce début de concert était vraiment dans le too much à ce niveau là et très franchement l'envie d'aller lui en coller une était tentante. Dieu merci le lad est vite redevenu raisonnable et a déroulé les titres avec une efficacité digne d'un sniper du KGB. Que du tube, de Rearrange à Come Closer le set fonce tout droit sans jamais perdre en efficacité. Ca joue plus que bien, le son est (trop) parfait et le mec chante divinement bien.
Bon c'est pas au Cargö mais c'est le même topo hein.
Le set est à l'image de l'album, un melting pot so british naviguant entre le rock 70's des Stones et la brit pop d'Oasis. D'ailleur ça me pose un sacré cas de conscience parce que moi Oasis ça me répugne un peu et pourtant Miles Kane ça fonctionne. Enfin passons. On aura droit à un joli passage émotion avec les ballades My Fantasy et Colour of the Trap. Puis à une reprise testostéronéee de Dutronc. Tout ça fonctionne comme une locomotive toute neuve. Alors certes le mec en fait des caisses, certes ca tombe dans le variétoche par moment, certes rien de tout ça n'est original pour un demi sous mais qu'importe le moment est très agréable. Le groupe maîtrise ses titres à la perfection, l’énergie est là et Kane s'appuie sur un réel charisme. Un vrai bon moment sans se prendre les neurones.
lundi 10 octobre 2011
Premier single pour All Canibals !
Attention ! En exclu mondiale CMMP vous présente le premier extrait du futur premier album des All Canibals: Black Shark Shake-A-Lake, à paraître en novembre. Voici donc The Choir. Une pop song imparable qui fait cohabiter claviers 80's, ambiance hawaïenne et guitares à la strokes. Le tout passé dans un grille pain et agrémenté d'une mélodie voix douce et un poil désillusionnée. Bref c'est très bon, point c'est tout. On vous reparle de l'album tout bientôt.
The Choir by All Cannibals
lundi 26 septembre 2011
OrelSan fait hurler les sirènes.
Après avoir allègrement teasé à propos de ce deuxième album, OrelSan dévoile enfin son Chant des Sirènes. Après un bon premier album dévoilant une des plumes les plus prometteuses du rap français, le caennais est attendu au tournant. Epreuve du feu passée avec succès.
Ce deuxième essai marque une étape importante dans la progression du jeune rappeur. Rien qu'à voir son nouveau look, moins baggy, moins casquette. Des jeans droits, et une bonne tignasse entourent la tête bien remplie du garçon. Les thèmes aussi ont changé. D'abord Aurélien balaye intelligemment l'année passée et la polémique stérile qui va avec d'un Raelsan aussi brutal que brillant. Ce premier titre entraîne le deuxième, éponyme, tout aussi bien ficelé et se penchant sur le succès vécu par le normand. Ce succès semble l'avoir formé, changé en profondeur. Et ceci amène des morceaux bien plus sombres qu'auparavant (Elle Viendra Quand Même...).
Ceci dit notre compatriote n'a pas oublié sa légèreté d'antan. Comme sur le diptyque 1990/2010 formidable d'auto-dérision. Le single Plus rien ne m’étonne suit cette voix avec son gimmick vidéo-ludique. On a aussi droit à une brochette de morceaux plus chill dans l'instru ( La Terre Est Ronde, Si Seul...) montrant un OrelSan décidé à aller chasser un peu plus loin que les toujours excellent beats de Skread.
Mais surtout cet album est porté par un coup de génie impressionnant. Ce Suicide Social est un chef d’œuvre. Ni plus. Surtout pas moins. Une fiction schizo comme le caennais en a le secret, se plaçant dans les pompes d'un mec qui pète les plombs et s'en prends à chaque recoins d'une société que les punchlines à la chaine détruisent avec fracas. Avec ce titre et cet album OrelSan relève la tête avec fierté. Et il peut, il vient de confirmer qu'il est la plume la plus précise et acérée du Hip Hop français. La classe.
lundi 19 septembre 2011
Series US : C'est la rentrée !
Drrrring ! C'est la rentrée on met sa vie sociale au placard et on enfile son cartable de cernes sous les yeux parce que le programme est plus que chargé. Entre nouveautés, vielleries et ex bleusaille qui doit encore confirmer il y a de quoi faire !
Parlons d'abord des vieilleries. Commençons par la meilleure des mauvaises nouvelles, Desperate Housewives prendra fin à la fin de cette huitième saison. Et si c'est un peu triste, comme toute fin, c'est surtout une bonne nouvelle tant la série montrait des signes d’essoufflement, malgré une saison 7 convaincante. Ce n'est pas le cas de How I Met Your Mother qui a été reconduite pour deux saisons supplémentaires. Chouette, mais on met quand même un gros avertissement, mais avant tout parce qu'on y est très attaché, aux nouveaux Friends. Les deux dernières années ont conduit le show sur une pente glissante, les rires se faisant de plus en plus rare et l'intrigue de la mother s'éloignant un brin trop. On est quand même pressé d'être demain pour en savoir plus sur ce fameux mariage.
Un autre qui devrait faire attention à la pente glissante, c'est l’inénarrable Dr. House. On a diagnostiqué la série comme se mordant légèrement la queue cette saison, malgré quelque fulgurance qui rappellent le génie de cette série. J'ai failli lâcher une fois, je ne veut pas avoir à le faire pour de bon. Voilà, pour ce qui est des poids lourds, on attend aussi Dexter, toujours aussi addictif, et Grey's Anatomy qui a signé deux saisons de très grande qualité.
Parlons un peu des arrivées plus récentes (disons 3 ou 4 saisons). La plus grande attente de ma part réside dans Fringe, son final en mai dernier ayant relancé toute la mythologie de la série en mettant une grande baffe à ses spectateurs au passage. En espérant que ça reste toujours aussi brillant. Toujours dans le polar, on sera très contents de retrouver Patrick Jane dans sa quête du grand méchant Red John. Mentalist s'est placé en vraie alternative à toute la vague gonflante CSI, NCIS...
On attend aussi de pied ferme le retour de nos gealty pleasures, Gossip Girl en tête. La série s'étant débarrassé des personnages de Vanessa, Jenny et Eric pendant l'été devrait arborer un visage des plus agréables. Son sosie caché 90210, qu'on a un peu honte de suivre, devra quant à lui faire bien mieux que season premiere soporifique pour continuer à divertir. On attend aussi beaucoup de la fabuleuse perle anglaise Merlin qui fait très fort dans la catégorie de la honte jouissive. Et puis Vampire Diaries, qui avait servi une excellente deuxième saison, démarrait plutôt bien la semaine passée, même si ce n'est pas ça qui nous ramènera True Blood.
Sinon Sheldon Cooper me manque terriblement et il devrait prouver une fois encore qu'il mérite son Emmy dans la cinquième saison de The Big bang Theory.Enfin, on continuera de se détendre devant The Clone Wars, dont la quatrième saison promet de s'attacher plus encore à la mythologie de la saga.
Sinon dans ceux qui n'étaient que bleu-bittes il y a un ou deux ans, il y a pas mal d'attente aussi. Notamment dans The Walking Dead qui va devoir assumer son buzz monstre sur une saison deux fois plus longue (vous me direz six épisode c'était bien maigre). Joie, bonheur. Dans le genre buzz, Glee va devoir assurer aussi. Faites revenir Gwyneth et ça ira.
On ne se fait pas de souci non plus à propos de Modern Family dont le casting irrésistible n'a jamais cessé d'enchanter nos soirées. Même constat pour la discrète mais non moins formidable Archer qui est la série d'animée la plus drôle du moment. Ni plus, ni moins. Au même niveau que l'hilarante farce Bored To Death du génial Jason Schwartzman qui reviendra en octobre
Venons enfin aux nouveautés attendues de cette rentrée. On frétille d'impatience pour les nouvelle prod de J.J : Person Of Interest . Ben Linus quand tu nous tient... On est curieux devant les descendant de Mad Men qu'ont l'air de vouloir être PanAm et Playboy Club. On regardera forcement The New Girl pour revoir la bouille de Zoe Deschanel. On a un peu peur de la Terra Nova de Spielberg qui ressort les dinos. Et enfin on prie pour une nouvelle tuerie made in AMC avec le wester Hell On Wheels.
Voilà, dans tout ça, le drame c'est que Mad Men ne revient pas avant la mi saison. Tristesse. Allez, préparez le kawa.
Stuck In The Sound are back !
Ils nous avaient manqué les français de Stuck. Ils reviennent aujourd'hui avec un extrait de leur futur album à paraitre en janvier. C'est punk, ça crie mais c'est monté en forme de grand 8 avec la finesse qu'on leur connait. Ça s'intitule Bandruptcy et ça met la zouz' ici :
Stuck in the sound - Bandruptcy by IT'S RECORDS
dimanche 18 septembre 2011
Orelsan: Suicide Social et chant des sirènes
Pas grand chose à ajouter à ce morceau excellent bien servi par un très bon clip.
Orelsan est devenu grand. Personne n'aurait pu prévoir que derrière cette image de loser perpétuel se cachait un tel songwriter, car dans ce texte, il y a un vrai talent. Il y a quelque chose de Ces gens là version Brel dans cette montée en puissance prenante autant qu'abominable.
Le caennais lance avec Suicide Social une vraie raison d'attendre impatiemment son deuxième opus: Le Chant des Sirènes.
Dans les bacs le 26 septembre.
Orelsan est devenu grand. Personne n'aurait pu prévoir que derrière cette image de loser perpétuel se cachait un tel songwriter, car dans ce texte, il y a un vrai talent. Il y a quelque chose de Ces gens là version Brel dans cette montée en puissance prenante autant qu'abominable.
Le caennais lance avec Suicide Social une vraie raison d'attendre impatiemment son deuxième opus: Le Chant des Sirènes.
Dans les bacs le 26 septembre.
mercredi 14 septembre 2011
Les Bien-Aimés : Honoré au sommet.
Parlons un peu cinéma ça faisait longtemps dans ces colonnes virtuelles. Présenté à Cannes hors compétition, Les Bien Aimés avait déjà reçu un accueil assez dithyrambique de la critique. Et on va suivre cette voie.
N'ayons pas peur des mots, honoré réalise ici sont meilleur film. Le plus poignant, le plus inspiré, le plus fort. Porté par une Chiara Mastroiani aussi belle que juste, le film prend pied dans quatre décennies (des sixties à 2001) et une ville de plus (Paris, Prague, Londres, Montréal et Reims). De ce cadre spatio-temporel pris de bougeotte sort une histoire, ou plutôt des histoires, d'amours pris dans les étaux implacables de leurs époques, leurs acteurs et leurs contradictions. On suivra d'abord Madeleine, incarnée par l'insolente fraicheur de Ludivine Sagner, qui se prostitue gentiment et tombe amoureuse d'un beau médecin venu de Prague. Celui-ci la mettra enceinte et l’emmènera jusqu'à sa ville d'origine qui vît son printemps historique. S'en suit une image d'une Madeleine prise au piège d'un "Je t'aime moi non plus" aussi sensuel que léger. On suivra alors Véra, la fille de Madeleine, de Londres à Paris, de Paris à Londres, de Paris à Montréal. Celle-ci elle aussi aux prises avec ses sentiments amoureux. Entre un anglais qui ne l'aime pas mais qu'elle aime à la déraison et Clément amoureux d'elle mais qu'elle ne semble pas pouvoir/ vouloir aimer.
Le topo semble finalement peu original. Des triangles amoureux et des romances indécises. Rien de bien nouveau. Seulement Honoré se dépasse dans sa vision des amours désabusés. D'abord par ses acteurs qu'il pousse plus loin que jamais. Louis Garrel, qu'on ne voit qu'assez peu finalement, est crucial dans cet enchevêtrement d'histoires. Plus nuancé qu'auparavant, moins théâtral, le chouchou de ces dames se montre extrêmement juste. Le duo Deneuve / Delpêche fonctionne à merveille. Sagnier est fidèle à elle-même. Mais c'est bien Mastroiani qui ébloui de sa première à sa dernière apparition. Sculpturale dans sa première scène où elle danse (Oui ma fille) dans un club londonien. Touchante dans sa relation mère fille. Et terrassant son monde dans l'acte final. Elle signe ici sa meilleure partition.
Pourtant, ce casting parfait n'est pas épargné par la caméra. La réalisation, si elle est tapissé de plans magnifique, est avant tout brutale dans son immobilité. Le cadre se porte toujours au plus près du personnage laissant le contexte à son rôle d'arrière-plan. De la même façon que l'histoire se focalise toujours sur l'intime, ne se servant de ses contextes historiques (Printemps de Prague, Sida, 9/11...) que comme paysage pour sa tragédie. A l'inverse, les chansons de l'habituel Alex Beaupain magnifié par Frédéric Lo, ne se portent ni au premier ni au dernier plan de ce film choral. Chacune d'entre elles n'est rien d'autre que l’expression renforcée du sentiment tacite qui ne peut sortir autrement. Comme toujours, les textes sont aussi frappants que la musique enchante cette tragédie.
Car oui, il s'agit bien d'une tragédie qui se joue ici. Avec une légèreté de tous les instants, les enjeux sont pourtant déprimés. Il s'agit ici d'une valse morbide dans les méandres du sentiment amoureux. Nul n'en ressort indemne, même si ils se raccrochent tous plus ou moins à la vie. Souvent par le sexe, utilisé ici comme une sorte d'exutoire anti-sentimental qui trouve son apogée dans le magnifique threesome de fin.
Les Bien Aimés est un grand film. Le meilleur d'Honoré. Un contrepoids tragique à l'espoir lumineux porté par Les Chansons d'Amour. D'aucun le trouverons trop long, c'est cependant dans sa longueur que le film puise sa force. Cette façon d'étirer les choses, comme le scénario s'étire dans le temps, permet au spectateur de s'immiscer dans cette Carte du Tendre qui fait oublier ses moments d'inconstance par des fulgurance lumineuse qui vous laisseront forcement sans le mot, mais peut être avec les larmes.
mardi 13 septembre 2011
Annonce de la mort de DJ Mehdi
Il y a des nouvelles comme ça qui touchent et qui surprennent. DJ Mehdi serait mort accidentellement à l'âge de 34 ans.
DJ Mehdi avait été reconnu du grand public suite à sa signature sur le label de son ami Pedro Winter en 2006, Ed Bangers Records. Participant ainsi activement au mouvement "French Touch" des années 00.
vendredi 9 septembre 2011
Nouveau clip pour Lana Del Rey.
Le nouveau méga-buzz l'éclair des internet, pus communément appelée Lana Del Rey, continue à dérouler les clips, cultivant toujours son image de Nancy Sinatra/Gansta/porn-star. Toujours est-il que la demoiselle, que l'on aime beaucoup ici, nous offre un Blue Jeans obsédant et de toute beauté. Sorti en face B du single Video Games, le titre creuse ce sillon avec une classe toujours aussi perceptible. Elle a de l'avenir cette petite, elle a de l'avenir...
mardi 6 septembre 2011
Un nouvel album pour Albert Hammond Jr ?
Alors que les Strokes parlent d'un cinquième opus en cours de confection, Albert Hammond Jr. continuerait son chemin parrallèle. Une vidéo rigolote que vous pouvez voir ici annonce en effet que Francis Trouble mieux connu sous le nom d'Albert Hammond Jr. reviendrais en 2011. Tout ça est bien mystérieux, mais donne franchement envie aussi.
mardi 30 août 2011
Le nouvel album des Drums en écoute !
On l'attendait depuis la révélation de l'excellent single 'Money', c'est le magazine néerlandais Oor qui le dévoile avant sa sortie. Faites comme moi, courez-y c'est ICI. Sans péter le suspens je dirais juste que c'est plus personnel, un poil plus dark mais surtout bien plus intéressant qu'auparavant sans pour autant perdre en efficacité. C'est bien quoi.
lundi 29 août 2011
St Vincent : Cruellement kidnapée.
La toujours magnifique St Vincent se fait en effet kidnapper dans son dernier clip gaiement glauque Cruel. Du solo de guitare foutraque aux flexions/extensions rythmique qui chavirent ce nouveau single, tout est là pour que la fascination que la demoiselle a su construire au fil des disques, soit toujours aussi forte le 12 Septembre, pour la sortie d'un Strange Mercy qui s'annonce sous les meilleures auspices.
mercredi 24 août 2011
James Blake + Bon Iver : Un beau bébé.
Quand les auteurs de deux des plus beaux disques de l'année s'assemblent pour créer un titre ensemble le résultat ne peut être que bien. Ces deux là s'accordent en plus particulièrement bien. Blake aux machines, Bon Iver aux vocalises et un Fall Creek Boys Choir de toute beauté.
lundi 22 août 2011
Chère, très chère Lana Del Rey
Lana Del Rey sera le phénomène des mois à venir, la grande star des prochains mois.
Trois chansons, enfin surtout une, et l'intrigante américaine qui fait ses clips elle même à base d'images d'archives très 50's se présente donc comme la grosse, la très grosse sensation de cette rentrée.
VideoGames dont nous parlions déjà ICI a fait son petit effet, la toile et les blogs se sont enflammés pour un titre aux arrangements très discrets qui laissent toute leur place à la voix de la demoiselle. Et voilà la jeune américaine propulsée en phénomène de blogs.
Une voix touchante, Un physique incroyable, étonnant mélange de Maryline Monroe et d'Angelina Jolie, une incarnation de la féminité tout en paradoxe, entre brutalité et douceur. Comme si une poupée parfaitement lisse vous crachait soudainement à la gueule.
La sensualité moite et boudeuse que transpire la new- yorkaise a tout pour faire s'écrouler des mondes.
Deux chansons pop relativement classique, quoique très catchy, un chef d'oeuvre d'émotion et surtout une science très précise de la mise en scène de son propre personnage.
Car au delà du talent de Lana Del Rey ( Lizzy Grant en fait) c'est cette image de poupée cassée, alliant classe rétro et porno gonzo qui est la réelle marque de fabrique d'une chanteuse qui manie à la perfection l'image qu'elle renvoie. Quitte à paraitre préfabriquée.
Et comme la dernière icône du genre, une certaine Amy, n'est plus, c'est bien elle qui peut, dans les mois à venir, prendre toute cette place.
En attendant l'album, dont on peut augurer sans trop se mouiller qu'il sera une belle réussite, voici donc les trois titres chantés par une voix comme il n'en existe pas. Et tant pis si les ficelles sont un peu grosses, tant pis si l'image est trop travaillée, tant pis si le personnage peut sembler faux.
Après tout un personnage n'existe pas vraiment, il n'existe que par le rêve qu'il transmet.
vendredi 19 août 2011
Le nouveau Housse de Racket en écoute.
C'est tout frais, le Alesia de Housse de Racket made in Zdar est en écoute on deezer, soit ICI . Faites-vous votre avis, moi j'aime pas. C'est dit.
Le nouveau Rapture en stream.
Les excellentes White Out Sessions frappent un grand coup en proposant cette semaine un stream vidéo de l'intégralité du très attendu In The Grace Of Your Love des Rapture. Je vous le laisse ci-dessous, et je parlerais de l'album un peu plus tard.
The Rapture - In The Grace Of Your Love / White Out Live! from DFA Records on Vimeo.
PS : Je devrais pas le dire mais si vous en avez marre de matter la platine, l'album a leaké sur le net. Bisous.
The Rapture - In The Grace Of Your Love / White Out Live! from DFA Records on Vimeo.
PS : Je devrais pas le dire mais si vous en avez marre de matter la platine, l'album a leaké sur le net. Bisous.
mardi 9 août 2011
Jour noir pour la musique indé.
Twitter, facebook, sites d'artistes et de labels. Aujourd'hui est une journée de deuil pour le microcosme musical.
Dans le cadre des émeutes qui ont commencés il y a trois jours dans le quartier de Tottenham au nord de Londres. Cette nuit à Enfield, l'immense bâtiment de stockage de Sony/ PIAS, le distributeur historique d'une grande partie des labels indépendants du monde entier est parti en fumée.
Alors Sony est une major, elle s'en remettra me direz vous? Lourde erreur, en Angleterre où la classification "musique indépendante" est bien plus large qu'en France, Sony/ PIAS est chargé de la distribution, souvent mondiale des labels suivant:
1234
2020 Vision
Accidental
Ad Altiora
Adventures Close to home
Alberts
All City
Alt Delete
Ambush Reality
Angular
Ark
ATC
Atic
Atlantic Jaxx
Azuli
B Unique
Backyard
Bad Sneakers
Bandstock
Banquet
Beggars
Big Chill
Big Dada
Big Life / Nul / Sindy Stroker
Boombox
Border Community
Boysnoize
Brille
Bronzerat
Brownswood
Buzzin Fly
Can You Feel It
Catskills
ChannelFly
Chemikal Underground
City Rockers
Counter
D Cypher
Dance To The Radio
Deceptive
Def Jux
Dirtee Stank
Divine Comedy
Domino
Drag City
Drive Thru
Drowned in Sound
Duophonic
Eat Sleep / Sorepoint
Electric Toaster
Emfire
F. Comm
Fabric
Faith And Hope
Fantastic Plastic
Fargo
FatCat
Feraltone
Finders Keepers / Twisted Nerve
Fingerlickin'
Flock
Free Range
From The Basement
Full Time Hobby
Goldsoul
Gronland
Groove Attack
Halftime
Hassle
Heron
Hum&Haw
Independiente
Info UK
Join Us
Kartel
Kensaltown
Kitsune
Kompakt
Laughing Stock
Leftroom
Lex
Lo Max
Loose
Love Box
Lowlife
Lucky Number
Marquis Cha Cha
Memphis Industry
Merok
Metroline
Mute
Naïve
Nation
Navigator
New World
Ninja Tune
Nuclear Blast
One Little Indian
Output / People in the Sky / Process
Pale Blue
Palm
Peacefrog
PIAS Recordings
PIP 555 Productions
Play To Work
Powerhouse (T2)
Propaganda / Ho Hum
Raw Canvas
Red Grape
Red Telephone Box
Rekids
Renaissance
Respect Productions (PES digital)
Reveal Records
RMG
Rock Action
Roots
Rough Trade
Rough Trade Comps
Rubyworks
Ruffa Lane
Search And Destroy
Secret Sundaze
Secretly Canadian / Jagjaguwar / Dead Oceans
Sell Yourself
Setanta
Shatterproof
Sideone Dummy
Slam Dunk
Smalltown
Soma
Something In Construction
Sonar Kollectiv
Soul Jazz
Southern Fried
Stranded Soldier
Subliminal
Sunday Best
TARGO
Taste
Ten Worlds
Thrill Jockey
Total Fitness
Touch And Go
Track And Field
TriTone
Trouble
Try Harder
Turk
Turnstile
Twenty 20
Underworld
Union Square
Urban Torque
Vagrant
Vice
Victory
Wagram
Wall Of Sound
Warp
Wi45
Wonky Atlas
Word And Sound
Xtra Mile
You Are Here
jeudi 4 août 2011
KikouLol
C'est toujours important de respecter le quota Buzz un peu super kikou pour un blog.
Allez Post it, Stop Motion, et pas mal de boulot. Le résultat est impressionnant.
Allez Post it, Stop Motion, et pas mal de boulot. Le résultat est impressionnant.
Neon Indian fait tut tut !
Nouvel extrait du prochain Neon Indian tout en mouvements chaloupés. Des chances que ce petit gimmick vienne squatter nos oreilles un petit moment.
Origin Of Symmetry a 10 ans.
Si Muse est aujourd'hui un mastodonte de stade qui va se ranger doucement à côté de U2, il n'en a pas moins été un vrai groupe de rock qui avait de sacrés bonnes chansons a une époque. Après un Showbiz éclatant en guise de premier album, le trio anglais revenait le 4 Aout 2001 avec un Origin Of Symmetry magistral qui commença le cycle adulation/haine sanglante qui perdure encore aujourd'hui. Ceci dit il est quand même assez fou de se remémorer le chef d'oeuvre New Born, la furieuse Hyper Music, l'énorme Citizen Erased ou encore le rouleau compresseur Plug-in Baby. Muse fut un monument de ma jeunesse, et si ils ne me font plus le même effet avec les dernières productions, réécouter ce 10 ans d'âge fait toujours très très mal.
mercredi 3 août 2011
La plus belle chanson de l'été ?
La jeune pousse Lana Del Rey et sa ballade lacrymale Video Games. Pas grand chose à ajouter.
LANA DEL REY - VIDEO GAMES from Lana Del Rey on Vimeo.
Bon Iver offre un live via NPR.
La toujours très exclusive radio américaine NPR offre encore un joli cadeau en cette belle journée d'été. L'heure et demi de live que Bon Iver a livré à Washington cette semaine en écoute et téléchargement gratuit. 1h30 pour se dire qu'il y aura intérêt à être là pour le Pitchfork Festival à Paris en Octobre prochain vu la qualité du set proposé par Justin Vernon et ses comparses.
Le tout est ici, et tu peut l'écouter ci-dessous comme on est d'humeur caline :
dimanche 31 juillet 2011
Faites vous plaisir avec les Strokes et Stereogum
L'excellent magazine US Stereogum nous propose une chouette compilation en libre écoute et téléchargement gratuit...
Voici une sélection de reprise des Strokes par différents groupes actuels, du bon et du moins bon mais belle idée en tous cas...
C'est par ici!
Nouveau titre en écoute pour Kasabian
Les lads de Leicester ont prévu leur prochain opus pour le 19 Septembre. En attendant voici Days are Forgotten...
Un refrain très radio qui fait son petit effet. On attend l'album pour en savoir plus donc.
Un refrain très radio qui fait son petit effet. On attend l'album pour en savoir plus donc.
vendredi 29 juillet 2011
Housse de Racket en images
En attendant la sortie de leur second album intitulé Alesia, le duo trendy français Housse De Racket lance des pistes sur le net de ce que sera ce disque produit par Philippe Zdar (Phoenix, Rapture...) avec des videos.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que les deux garçons savent y faire.
En vrac deux clips et un Teaser:
Et le clip de l'excellent titre Roman est par ici, exclue NME oblige:
http://www.nme.com/nme-video/h
Et le moins que l'on puisse dire c'est que les deux garçons savent y faire.
En vrac deux clips et un Teaser:
Et le clip de l'excellent titre Roman est par ici, exclue NME oblige:
http://www.nme.com/nme-video/h ousse-de-racket---roman/108358 8220001
jeudi 28 juillet 2011
La Route du Rock se porte bien
20 ans l'an dernier et une superbe édition, magnifiée par les prestations de Flamming lips, Foals ou Two Door Cinema Club (entre autres), le festival malouin se porte plutôt bien.
Pour cette édition 2011, pas question de déroger à la ligne de conduite qui a fait le succès de la Route Du Rock depuis plus de vingt ans et qui en fait, encore aujourd'hui, un lieu à part parmi les festivals de musique actuelles en France. Le Fort Saint Père accueillera donc les 12, 13 et 14 aout une ribambelle de groupes indépendants, confirmés ou en devenir.
On devrait donc voir cette année, les magiques Fleet Foxes, Blonde Redhead, les Kills, Suuns (à voir sur scène), Electrelane, épatants à Paris la semaine dernière, Crocodiles ou encore Battles.
Une affiche équilibrée sur les trois jours, qui se joue merveilleusement bien des codes et des styles pour offrir aux chanceux, trois soirées de qualité, de découvertes ou de confirmations. Et comme d'habitude, avant les autres car si une chose est acquise depuis 21 ans déjà, c'est du côté du Fort Saint Père que les groupes qui marqueront l'année font leur première escale.
Vendredi 12 août 2011
Fort de Saint-Père - Scène du Fort
APHEX TWIN
SEBADOH
ELECTRELANE
SUUNS
ANIKA
Fort de Saint-Père - Scène de la Tour
ETIENNE JAUMET
La plage Bonobo
BOTIBOL
L'Escalier Club
BRODINSKI
GESAFFELSTEIN
Samedi 13 août 2011
Fort de Saint-Père - Scène du Fort
THE KILLS
BATTLES
LOW
CULTS
STILL CORNERS
Fort de Saint-Père - Scène de la Tour
DIRTY BEACHES
La plage Bonobo
TURZI ELECTRONIQUE EXPERIENCE
L'Escalier Club
CHEVEU
Dimanche 14 août 2011
Fort de Saint-Père - Scène du Fort
FLEET FOXESCROCODILES
CAT'S EYES
MONDKOPF
HERE WE GO MAGIC
Fort de Saint-Père - Scène de la Tour
DAN DEACON
Le Palais du Grand Large
JOSH T. PEARSON
OTHER LIVES
CHELSEA WOLFE
La Plage Bonobo
FRANCOIS & THE ATLAS MOUNTAINS
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